Les statistiques ne mentent pas : le MotoGP™ est plus serré que jamais en 2024. Comment on le sait ? Lors des cinq premières courses de la saison, l'écart moyen entre le vainqueur et le pilote en deuxième position est inférieur à une seconde pour la première fois de l'histoire (0,951 seconde pour être précis).

Il faut retourner 22 ans en arrière, en 2002, pour trouver l'ancien record, qui était d'une moyenne de 1,259 seconde. Avec 2024, seules cinq années de l'ère MotoGP™ ont vu les écarts moyens entre le vainqueur et la deuxième place après les cinq premières manches se situer en dessous de deux secondes (2002, 2004, 2006 et 2014). Aujourd'hui, celui-ci est inférieur à une seconde.

Sur le chemin de l'histoire, nous avons eu droit à quelques moments extraordinaires depuis le début de l'année, et pas besoin d'aller voir les écarts pour s'en rendre compte ! La foule record du Mans (et des millions de personnes à travers le monde) ont vu les trois premiers du Championnat s'affronter lors d'un dernier GP incroyable au terme duquel Jorge Martín (Prima Pramac Racing), Marc Márquez (Gresini Racing MotoGP™) et Francesco Bagnaia (Ducati Lenovo Team) étaient séparés par seulement 0,585s.

Il y avait 0,446s entre le « Martinator » et Marc Márquez aux deux premières places et à Jerez, c'était encore plus serré entre ce dernier et le vainqueur Pecco Bagnaia. En effet, les deux hommes ont franchi la ligne d'arrivée du tracé espagnol avec 0.372s d'intervalle après une bataille qui restera dans les annales de la discipline.

Avant cela, Maverick Viñales (Aprilia Racing) a inscrit son nom dans les livres d'histoire en devenant le premier pilote MotoGP™ à s'imposer pour trois constructeurs différents, et l'Espagnol l'a fait avec la manière.

En effet, le Catalan s'est frayé un chemin dans le peloton depuis la 11e place pour gagner avec 1,728 seconde d'avance, qui est la plus grande marge de l'année jusqu'à présent.