Ezpeleta: « On travaille pour avoir entre 12 et 16 courses »

Invité du podcast ‘Cambia el Mapa’, le PDG de Dorna nous en dit plus sur la feuille de route suivie pour le calendrier et les protocoles.

Ce jeudi, la ville de Jerez, la région d’Andalousie et Dorna Sports ont convenu de présenter au gouvernement espagnol d’ici les prochains jours, un projet de telle sorte à disputer deux courses du Championnat du Monde MotoGP™ sur le tracé Ángel Nieto fin juillet. Une annonce à laquelle réagissait aussitôt Carmelo Ezpeleta dans le podcast espagnol Cambia el Mapa, qui vous sera publié dès demain. En attendant, voici un petit aperçu des mots prononcés par le PDG de Dorna Sports.

‘Les coulisses’ de cet accord, convenu entre la ville de Jerez, la région d’Andalousie et Dorna Sports…
« À vrai dire, ça fait quelques jours qu’on préparait ça. Comme je l’ai déjà expliqué, notre idée est de commencer fin juillet, de poursuivre les courses en Europe jusqu’à mi-novembre et après quoi de voir s’il y a possibilité d’organiser des Grands Prix sur d’autres continents, au climat plus favorable. Sinon, le Championnat s’achèverait en Europe. »

La suite des démarches pour ce qui est de Jerez :
« L’accord entre la ville de Jerez, la région de l’Andalousie et nous-même est signé. Nous avons établi les bases, à savoir : ce qui se fera et comment, quelle forme prendrait l’organisation. Nous leur avons présenté notre projet et ils ont jugé bien qu’on soumette l’idée au gouvernement espagnol. C’est ce que nous faisons avec chaque pays où nous allons. Nous terminerons d’ici demain ou après-demain, un protocole qui comprend un nombre réduit de 1300 personnes au sein du paddock. »

« Parallèlement, dans chacun de ces pays, il y a une Commission où se discutent les événements sportifs en tout genre. Chaque sport bien évidemment a ses propres conditions. Mais une fois ce protocole totalement défini, concernant le nombre de contrôles, ce à quoi ressemblera le paddock… nous le soumettrons au gouvernement espagnol. Ça impliquerait différents ministères. J’imagine celui de l’Intérieur – pour le mouvement des personnes, celui de la Santé – pour les mesures de sécurité et celui des Transports – pour ce qui est de venir en Espagne. Ça vaut aussi bien pour l’Espagne que pour les autres pays du monde. Nous sommes d’ailleurs en conversation avec la République tchèque, l’Autriche et l’Italie aussi pour voir les différentes possibilités qui s’offrent à nous. »

Toutes ces courses se dérouleraient donc à huis clos ?
« Nous considérons toutes ces courses en Europe à huis clos. Toutes, pas seulement en Espagne. Dans les autres pays également. »

Concrètement, comment toutes ces personnes se déplaceront ?
« Nous composons avec les mesures en vigueur et j’espère que ces dernières s’amélioreront d’ici juillet. Sur le papier, nos plans sont les suivants : dans l’état actuel des choses, ceux qui ne sont pas sur le continent européen devraient arriver au minimum 14 jours avant le premier Grand Prix. Puis, les toutes les équipes et les personnes originaires d’Europe, devraient faire un test, qui n’aurait pas plus de quatre jours, comme quoi ils étaient bien négatifs au Coronavirus. À leur arrivée au circuit, nous les ferions ensuite passer un autre test. Après quoi, nous aurions une équipe avec Quirón qui vérifierait chaque jour la température des gens, qui s’assurerait qu’ils n’aient pas de symptômes. Puis il y a une série de protocoles de ce que nous ferions, si jamais quelque chose venait à arriver. »

Quand est-ce qu’il serait possible de fixer un nouveau calendrier ?
« Cette procédure que nous suivons pour l’Espagne, nous l’appliquerons aux différents pays. Je pense qu’il sera possible début juin d’avoir un calendrier avec les différentes épreuves organisées en Europe, et d’avoir une idée de ce qui pourrait se passer pour celles sur les autres continents. »

Est-ce qu’on pourrait envisager d’atteindre 16 courses ?
« S’il y a la possibilité d’en organiser hors du continent européen, oui. On travaille sur un calendrier entre 12 et 16 courses. »

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